La presse en parle beaucoup

Entrer en franc-maçonnerie au 21e siècle peut revêtir différentes significations et motivations pour ceux qui décident de franchir les portes d’une loge maçonnique. Les raisons sont variées et reflètent les principes et les valeurs profondes de la franc-maçonnerie. 

Un espace de fraternité »

Voici une synthèse de quelques points abordés dans la presse (voir plus bas) :

Les six raisons pour entrer en franc-maçonnerie

1. La recherche de soi

La franc-maçonnerie est souvent considérée comme une méthode d’exploration de soi-même. Elle offre un espace pour la réflexion et le développement personnel, loin de l’agitation du monde profane. Elle se caractérise par un parcours initiatique et progressif, axé sur le développement personnel à travers la symbolique et les rituels.

2. L’apprentissage du respect de l’autre

Au sein de la loge maçonnique, les membres viennent d’horizons divers en termes d’origines, de religions et d’orientations sexuelles. La franc-maçonnerie promeut le respect de la diversité et encourage les interactions respectueuses entre ses membres. Elle célèbre la différence comme source de richesse.

3. L’adhésion à des valeurs fondamentales

De nombreux francs-maçons rejoignent la franc-maçonnerie en raison de leur adhésion aux valeurs fondamentales telles que la liberté, l’égalité et la fraternité. La franc-maçonnerie met l’accent sur ces principes et les incite à les pratiquer dans leur vie quotidienne.

4. Le perfectionnement de soi et la recherche de la vérité

Pour certains, la franc-maçonnerie représente un chemin de perfectionnement personnel. Elle offre un cadre pour se découvrir soi-même, explorer ses valeurs, et poursuivre un voyage intérieur à la recherche de la vérité. Le processus initiatique est un élément clé de cette quête.

5. L’aspect social et le partage

Les loges maçonniques rassemblent des hommes et des femmes issus de milieux variés. Cela favorise les échanges et les rencontres entre des personnes qui ne se seraient peut-être pas croisées autrement. La franc-maçonnerie encourage le partage d’idées, d’expériences et de valeurs.

6. Une société traditionnelle et symbolique

La franc-maçonnerie est décrite comme une société traditionnelle et symbolique. Elle s’appuie sur des rituels et des symboles pour transmettre ses enseignements. Les membres utilisent le langage symbolique pour explorer des concepts profonds et abstraits.

La franc-maçonnerie continue d’attirer des individus pour sa capacité à offrir un espace de réflexion, de croissance personnelle, de respect de l’autre et d’adhésion à des valeurs humanistes. Elle reste un lieu où les individus peuvent trouver une communauté diversifiée et engagée dans la recherche de la vérité et de la fraternité.

Ils en parlent dans la presse

C’est la question à laquelle Laurent Kupferman et Marie-Dominique Massoni ont tenté de répondre lors des deuxièmes Rendez-vous maçonniques, à Blois – lanouvellerépublique.fr – 12/02/2017 

« La franc-maçonnerie est avant tout une méthode d’appréhension de soi-même à l’abri du tumulte du monde profane », débute Laurent Kupferman.

Alors que « les médias sont obnubilés par l’immédiateté », la franc-maçonnerie prône, à l’inverse, « une action sur le temps long, initiatique et progressive ».

« On y apprend le respect de l’autre notamment dans la prise de parole », poursuit l’essayiste. Une loge, local rituellement aménagé, « rassemble des gens – aux origines, aux religions et aux orientations sexuelles différentes – qui aspirent à un idéal ». Et le conférencier de compléter : dans la franc-maçonnerie « nous célébrons la différence car elle est source de richesse ».

« Si vous voulez franchir les portes du temple, ce qui compte c’est d’être sincère, poursuit Laurent Kupferman. Et aussi bienveillant, ce qui est une force dans le rapport à l’autre. La franc-maçonnerie va accroître notre vision du réel. » Le tout, précise-t-il, en restant modeste : « Nous ne sommes que les maillons d’une chaîne qui nous dépasse. »

Après avoir rappelé qu’elle appartenait à la Grande Loge féminine de France, Marie-Dominique explique que « les femmes qui frappent à la porte » sont « à la recherche de leur intériorité »

Pour Danielle Boudy-Gillet (Grande Loge féminine), s’engager, c’est « adhérer à des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ».

« Il y a autant de buts que de francs-maçons », prévient d’abord Roger Dachez. Globalement, « c’est un besoin de perfectionnement de soi-même, c’est un chemin pour aller à la rencontre de soi-même. Ça s’appelle le processus initiatique. C’est une dimension fondamentale dans la franc-maçonnerie, qui la distingue d’un parti politique, d’un syndicat », indique-t-il.

Martinique la 1ère • Publié le 7 janvier 2020

(Jean-Philippe Hubsch GODF) 

On y trouve des hommes et des femmes qui n’auraient pas échangé ailleurs. Avec un panachage social important.

« Ce n’est pas une secte, ce n’est pas dogmatique. Il y a une recherche sur soi et du partage. Au Grand Orient de France, nous nous appuyons sur les valeurs de la République – liberté, égalité fraternité – et sur la laïcité et la solidarité. Nous revendiquons des idées humanistes et universalistes. Chacun ensuite pratique comme il le souhaite et chaque loge travaille comme elle veut à partir du moment où il n’y a pas de politique. On y trouve des hommes et des femmes qui n’auraient pas échangé ailleurs. Avec un panachage social important. Et même un pôle jeunesse ». 

Jean-David Mosset, membre de la Grande Loge de France, au micro de 

France Bleu Bourgogne le 30/03/23

La franc-maçonnerie “ est une société traditionnelle et symbolique, et initiatique, qui passe par une initiation traditionnelle qui se fonde sur tout ce qui s’est passé avant pour construire l’avenir. Et symbolique, c’est-à-dire que le langage de transmission de l’initiation va être le symbole”.