La franc-maçonnerie, institution ancienne, continue de susciter fascination et interrogations. En France, elle se distingue par un héritage historique riche, mêlant l’histoire nationale à celle de ses es principales obédiences. Dès le XVIIIe siècle, depuis l’émergence des premières loges et groupement maçonniques jusqu’à leur essor aux cours des XIXe et XXe siècles, cette société initiatique a toujours été enveloppée d’un voile de mystère. La méthode reste impénétrable, le franc-maçon tel un architecte, s’érige en bâtisseur de sa propre élévation morale et spirituelle.

Comprendre la philosophie de la franc-maçonnerie

Origines et objectifs

La franc-maçonnerie, souvent perçue sous un aspect monolithique, se révèle être un ensemble complexe avec des racines remontant à la fin du Moyen Âge. Issue des guildes des bâtisseurs qui visaient à l’origine à échanger des savoir-faire et compétences techniques entre compagnons et maitres d’œuvre. Au fil du temps, les premières loges ont élargi leurs objectifs pour viser l’amélioration morale et intellectuelle de leurs membres et de la société dans son ensemble. Ces loges ont évolué pour adopter des aspects  spéculatifs, philosophiques et philanthropiques. Avec le temps, leurs ambitions se sont élargies, visant désormais l’élévation morale et intellectuelle de ses membres et à l’universalité de ses valeurs.

Les premières loges maçonniques, notamment en Écosse, ont jeté les bases d’une tradition riche en symboles et en rituels. L’établissement de la première Grande Loge (fédération de loges) à Londres en 1717 marque le début d’une structuration. Ce fut l’occasion de diversifier les pratiques et enseignements tout en restant fidèle aux valeurs de fraternité, de quête de la vérité et du progrès social.

L’objectif principal de la franc-maçonnerie est de dépasser les divisions, en donnant une place à chacun, en se rassemblant autour de symboles républicains et maçonniques afin de progresser collectivement. Elle encourage ses membres à s’engager pour leur développement personnel, l’entraide, et le bien-être collectif, visant à instaurer un monde plus juste et plus harmonieux.

Un partage de principes universels

La franc-maçonnerie repose sur des principes universels constituant le cœur de son éthique morale et sa démarche philosophique. Parmi ces principes, la liberté absolue de conscience, la tolérance, les droits de l’homme, l’humanisme, la laïcité, ainsi que le travail comme moyen d’amélioration continue de soi-même et le progrès de l’humanité. Ces  principes s’expriment au travers des rites et symboles maçonniques, porteurs de ces valeurs fondamentales. Elle promeut et défend l’universalité, considérant ses enseignements et valeurs comme accessibles à tous, indépendamment de l’origine, du statut social ou des croyances de chacun. Cela se traduit par une ouverture et un respect mutuel entre ses membres, encouragés à partager expériences et points de vue en toute fraternité. Les principes maçonniques encouragent également l’engagement civique et le respect des législations du pays. Tout en privilégiant la liberté individuelle, l’ordre met en avant la responsabilité collective de la société et l’éthique individuel de ses membres. Le travail est à considérer comme un droit mais aussi comme un devoir, et la solidarité comme essentielle à la coexistence.

Les trois familles de la Franc-maçonnerie

Les grandes familles de la franc-maçonnerie, adogmatiques, déistes et théistes, esquissent un paysage riche et hétérogène de cette tradition. Chaque famille arbore ses particularités tout en cultivant un engagement commun pour la liberté de conscience et la quête d’un idéal humaniste. Nous vous convions à découvrir ces familles différentes, à comprendre leur philosophie et à reconnaitre les liens qui les lient.

La franc-maçonnerie adogmatique

Définition et caractéristiques

La franc-maçonnerie adogmatique se distingue par son refus de tout dogme imposé. Favorisant une approche libre et personnelle, elle encourage activement chaque membre à explorer son propre chemin spirituel. Cette famille maçonnique ne reconnaît pas l’autorité divine ou pas d’un Grand Architecte de l’Univers (GADLU) et exclut l’usage de livres sacrés dans ses loges. Elle privilégie un dialogue ouvert et dépourvu de jugements.

Mettant en avant la liberté absolue de conscience, les loges adogmatiques encouragent leurs membres à se forger leurs propres convictions métaphysiques. Ce faisant, elles sont ouvertes aussi bien aux croyants qu’aux non-croyants. La variété des opinions et des croyances enrichit les échanges internes, toujours dans un esprit de respect mutuel.

Contrairement à la maçonnerie théiste qui exige de ses membres une croyance en un être divin et révélé, la franc-maçonnerie adogmatique n’en exige aucune pour se consacrer exclusivement au devenir terrestre de l’homme en s’appuyant sur les valeurs de l’humanisme. Parmi ces dernières figurent la tolérance, la solidarité, les droits de l’homme, la liberté de penser et la fraternité entre les hommes et les peuples…etc.

Organisations représentatives

Le Grand Orient de France (GODF) se positionne comme la première et plus ancienne  obédience maçonnique de France. Créé en 1773, il a été précurseur dans le mouvement vers l’adogmatisme, en supprimant la référence au Grand Architecte De l’Univers (GADLU) en 1877, un geste historique qui a constitué un tournant majeur.

Cette obédience est reconnue pour son engagement envers les idéaux républicains et la laïcité. Elle continue d’exercer une influence notable dans la société et est une organisation influente dans le paysage maçonnique français, réunissant des membres aux convictions diverses. Tous partagent toutefois un engagement envers les valeurs humanistes, plaçant la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les autres valeurs.

Le maçonnerie françaises est riche en obédiences adogmatiques telles que le Droit Humain (Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN) et la Grande Loge Féminine de France (GLFF) . Bien que chacune ait ses traditions et pratiques distinctes, elles partagent toutes un engagement commun envers un humanisme militant.

Le rôle de la liberté absolue de conscience

Au cœur de la franc-maçonnerie adogmatique, la liberté absolue de conscience est perçue comme un droit inaliénable. Elle autorise chaque individu à emprunter son propre itinéraire spirituel et philosophique, libre de toute contrainte. Cet aspect est vital pour l’épanouissement personnel et collectif, stimulant l’exploration, l’interrogation et le partage d’idées.

Ce principe est le pilier de la quête de vérité et de sens qui caractérise chaque loge adogmatique. En tant que partisan de la liberté absolue de conscience, la franc-maçonnerie adogmatique s’oppose à toute forme de fanatisme et d’intolérance. Elle favorise donc un environnement où chacun peut prospérer à son rythme et sans injonction politique, culturelle ou religieuse.

La franc-maçonnerie déiste

Une conception du Grand Architecte de l’Univers (GADLU)

Le déisme est une doctrine qui reconnaît une conception rationnelle de l’existence de Dieu, indépendamment de toute religion révélée. Cicéron a esquissé ce courant de pensée, mais c’est au siècle des Lumières qu’il s’est pleinement affirmé grâce à des philosophes tels que Voltaire et Rousseau. Ils ont établi les limites des religions révélées en réponse aux guerres de religion, au cléricalisme et aux dogmes, promouvant l’idée d’un chemin vers Dieu sans l’intermédiaire de la religion.

Ainsi « Depuis Kant (XVIIIe siècle), il est courant de différencier le théisme du déisme. Le premier s’en remet à la volonté de Dieu tandis que le second soutient que tout est prédéterminé par cette volonté divine. »

Dès le XVIe siècle, le déisme est reconnu comme une notion intermédiaire entre le théisme chrétien et l’athéisme. Il ne s’agit plus de transcendance, comme dans le christianisme, mais d’immanence, où l’Être suprême est directement perceptible par l’homme.

Ainsi, la franc-maçonnerie déiste a substitué l’idée du Dieu chrétien par celle du Grand Architecte de l’Univers (GADLU), une entité dépourvue de personnalité divine mais représentant un principe créateur et inclusif, car elle n’exclut aucun dogme.

En substance il y a pour un déiste“ quelque chose d’infiniment plus grand que nous, qui nous dépasse, nous en prenons acte en le glorifiant, mais nous n’en connaissons rien et nous n’avons pas les moyens humains de percer ce mystère….nous plaçons ainsi notre démarche sur une orbite résolument spirituelle. » Pluviaud Jean-François – Discours de la méthode maçonnique (2011)..

Les Francs-maçons utilisent les mêmes symboles et les mêmes outils mais chaque famille interprète les allégories maçonniques selon une conception propre. Ces symboles ont des origines variées, allant de la maçonnerie opérative du Moyen Âge aux mystères antiques et des sources religieuses judéo-chrétiennes. Parmi les symboles importants, on trouve l’équerre, le compas, le fil à plomb, le niveau, le maillet, le ciseau, la règle et la truelle. Ces éléments sont au cœur de la franc-maçonnerie initiatique.

En somme, ces symboles et outils véhiculent des valeurs et des enseignements profonds, contribuant à l’édification d’une société plus juste et spirituellement plus éclairée.

La référence commune au Grand Architecte de l’Univers (GADLU) permet aux individus de différentes traditions spirituelles de se rassembler. Cela encourage sans doute le dialogue interreligieux et consolide l’idéal de fraternité universelle qui est central à la franc-maçonnerie.

Les obédiences déistes en France

Les obédiences de sensibilité déiste sont assez nombreuses en France, la Grande Loge de France (GLDF) se distingue particulièrement pour son attachement à cette famille de la Franc-maçonnerie. La Grande Loge Traditionnel et Symbolique (GLTSO) ou la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF) sont aussi des obédiences déistes.

Présentes surtout en France, elles tissent un réseau solide autour de cette identité , fondée sur des idéaux partagés et dans le respect des traditions maçonniques, elles encouragent la tolérance et la fraternité universelle.

Elles respectent souvent les anciens devoirs, une partie des Basic Principles fixés par la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA) dans leur rédaction de 1929, et la totalité dans leur rédaction de 1989 à l’exception cependant du troisième point. En effet, elles travaillent « À la gloire du Grand Architecte de l’Univers », qu’elles considèrent comme un principe créateur, plutôt qu’en un être suprême divin. Elles se considèrent parfois comme régulières malgré qu’elles ne sont pas reconnues par la Grande Loge Unie d’Angleterre.

Cette famille d’obédiences déistes appartient au courant traditionnel de la franc-maçonnerie comme décrit dans le guide des trois courants maçonniques.

Rituels et spécificités de la maçonnerie déiste

Les rituels de la franc-maçonnerie déiste illustrent la conviction en un ordre initiatique traditionnel. Les cérémonies, riches en symboles, sont des voyages spirituels pour leurs participants.

Centrées sur l’étude de textes choisis pour leur écho aux valeurs spirituelles, les tenues stimulent la réflexion collective et les échanges qui s’ensuivent enrichissent la compréhension mutuelle et le développement personnel.

L’accent est également mis sur l’altruisme et le soutien mutuel, incarnations des principes de fraternité. Ces engagements renforcent le tissu social et traduisent les idéaux maçonniques en actions concrètes.

Elles pratiquent surtout le Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA) lors des tenues ritualisées et respectent toutes les croyances, séduisant en même temps ceux qui cherchent une quête spirituelle personnelle et structurée.

Le Rite Ecossais Ancien et Accepté est très souvent le rite d’usage dans les loges déistes. La bible – ou volume de la loi sacrée – est toujours ouverte au prologue de l’évangile de Saint-Jean qui dit  » Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu », comme une mise en conditions pour mieux préparer le tenue qui va avoir lieu. Enfin, pour un déiste, il n’est pas nécessaire de croire en une vérité révélée , car il y a un respect de toutes les croyances, cependant le serment que prête tous les nouveaux initiés se fait sur la bible.

La franc-maçonnerie théiste en France

Dieu en franc-maçonnerie !

Le théisme, issu du mot grec « théos » signifiant Dieu, est une doctrine reconnaissant l’existence d’un dieu unique et personnel opérant dans un monde transcendant. Ce dieu possède une existence propre et intervient dans la marche de l’univers. À l’opposé du déisme, le théisme proclame ouvertement l’intervention divine dans les affaires humaines, une intervention qui peut être directe ou s’exercer à travers des intermédiaires tels que les prophètes et les institutions religieuses.

La franc-maçonnerie théiste repose donc sur la croyance en un Dieu unique, impliquant la foi en une vie après la mort et une existence future. Cette croyance se reflète dans les rituels et les pratiques faisant référence à un être suprême d’inspiration divine. À l’opposé des autres familles, celle-ci propose une interprétation spirituelle et religieuse de la maçonnerie.

Lors des tenues, les réunion des francs-maçons, les loges théistes travaillent beaucoup à partir de textes sacrés, témoignant de leur foi en une puissance divine. Ces choix peuvent occasionner des divergences avec les autres familles, qui favorisent une interprétation allégorique et philosophique des symboles maçonniques.

Néanmoins, elle partage avec les autres familles des valeurs essentielles telles que la fraternité, la tolérance et la quête de vérité. Les loges théistes se distinguent par un engagement spirituel plus profond, oscillant entre ouverture d’esprit et respect de traditions religieuses particulières.

Les francs-maçons théistes forment la plus vaste communauté mondiale et, bien qu’elle trouve ses racines dans la tradition anglo-saxonne, ils se son  répandus dans la plupart des pays du Commonwealth puis partout dans le monde entier.

Le Théisme est une conception de l’existence d’un dieu révélé et d’un principe créateur qu’on peut rattacher pour la France au courant traditionnel.

Quelle est la place de dieu en loge ?

Quelle est la place de Dieu en loge ? Une question qu’il faut certainement se poser avant d’entrer en franc-maçonnerie même si cela prend un sens très différents selon les obédiences et rites, nous donnons quelques éléments de compréhension dans le tutorat.

En 1877, un schisme significatif s’est produit entre les obédiences affirmant l’existence de Dieu, les théistes, et les adogmatiques. Depuis 1723, les constitutions d’Anderson, un texte de référence pour les francs-maçons, associent Dieu à la notion de Grand Architecte de l’Univers (GADLU). Cette association a permis aux théistes de l’époque, qu’ils soient catholiques ou protestants, de se rassembler autour d’une entité plus large, convenant également aux déistes et permettant l’extension à d’autres dogmes.

Cependant, cela ne correspondait pas aux principes du Grand Orient de France, libéral et adogmatique, qui, lors de son convent de septembre 1877 (le parlement de l’obédience), et sur proposition de Frédéric Desmons, a décidé de modifier l’article premier de sa constitution pour faire disparaitre toute référence à Dieu et au GADLU, conformément à cette nouvelle rédaction.

« La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale universelle, des sciences et des arts et l’exercice de la bienfaisance. Elle a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. Elle n’exclut personne pour ses croyances. Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité. »

C’est à partir de la place de Dieu en franc-maçonnerie que vont se dessiner ensuite les grandes familles (théiste, déiste et adogmatique) de la Franc-maçonnerie contemporaine.

Organisations et rites théistes

Au cœur des organisations maçonniques théistes repose une structure rituelle enrichie de spiritualité. Ces rites, soucieux de la dimension religieuse, intègrent des références envers Dieu ou le Grand Architecte de l’Univers. Ils cultivent ainsi la foi et renforcent les connexions spirituelles des membres.

Les réflexions de cette orientation théiste se trouvent dans certaines Grandes Loges et obédiences, attachées à des pratiques conventionnelles exigeant la croyance en un être supérieur. Leur engagement vers le caritatif est également une manifestation de leur foi.

Les rituels théistes, vecteurs d’enseignements moraux et spirituels, sont ponctués de symboles et d’allégories illustrant les principes maçonniques. De telles pratiques rituelles tissent un sentiment de communauté et de partage spirituel.

Différences fondamentales avec le déisme maçonnique

Entre le théisme et le déisme maçonnique, la dichotomie repose sur la perception de Dieu et son impact sur leurs pratiques. Tandis que le déisme envisage un Créateur distant, le théisme célèbre un Dieu personnel et providentiel.

Cette distinction induit des rites théistes empreints de formalité, où la guidance divine est omniprésente. Inversement, les rites déistes s’orientent vers une approche davantage philosophique, mettant moins en exergue la divinité.

Les variantes dans l’utilisation des textes et symboles confirment cette différence. Ainsi, les loges théistes adoptent une interprétation plus littérale des textes sacrés, contraignant les loges déistes à une interprétation symbolique et métaphorique.

Relations et interactions entre les familles maçonniques

Collaborations et convergences

En dépit de certaines divergences, les familles maçonniques partagent un ensemble de valeurs et d’idéaux fondamentaux qui encouragent la collaboration. Ces valeurs communes se traduisent par des initiatives conjointes, allant des œuvres de bienfaisance aux projets éducatifs, d’événements culturels, salons du livre maçonnique et visant la promotion de la paix ainsi que de l’entente entre les peuples.

On peut observer cette synergie à travers la tradition de la Chaîne d’Union, un rituel où les maçons de diverses affiliations se tiennent par la main en signe de solidarité et d’unité. Par ailleurs, les échanges lors de rencontres inter obédientielles et les conférences maçonniques internationales renforcent les liens fraternels et favorisent le partage d’idées.

Ces collaborations jouent un rôle crucial dans le maintien de l’unité au sein de la franc-maçonnerie, permettant une coopération fructueuse entre les différentes familles. Elles illustrent le respect mutuel des diversités pratiques et croyances.

Divergences doctrinales et pratiques

Malgré leur unité, les familles maçonniques ne sont pas exemptes de différences doctrinales et pratiques notables. Ces variations, souvent le résultat de contextes historiques et culturels distincts, influencent l’interprétation des symboles et des rituels. Par exemple, l’importance accordée au Grand Architecte de l’Univers diffère significativement d’une obédience à l’autre, certaines le considérant comme fondamental, tandis que d’autres privilégient un angle plus laïque et humaniste.

Les rituels maçonniques eux-mêmes varient, oscillant entre des aspects ésotériques et mystiques et d’autres plus philosophiques et éthiques. Ces disparités sont sources de discussions enrichissantes, considérées comme une richesse contributive à la diversité de la franc-maçonnerie.

En somme, ces divergences ne devraient pas être vues comme des barrières, mais plutôt comme des catalyseurs pour un dialogue constructif et un développement continu de la franc-maçonnerie, permettant son adaptation et sa réinvention à travers les âges et les cultures.

Trois familles, trois visions, une seule franc-maçonnerie

Les trois grandes familles de la Franc-maçonnerie, théiste, déiste et adogmatique, ne sont pas aussi séparées qu’on pourrait le penser. Cependant, chacune possède des éléments distinctifs qui différencient clairement les obédiences les unes des autres.

Ces particularités religieuses, philosophiques et parfois ethniques facilitent la reconnaissance mutuelle des obédiences et la création de liens entre les loges, les obédiences, les pays et les continents.

La franc-maçonnerie se démarque par sa richesse et sa diversité, incarnées par ses grandes familles, adogmatique, déiste et théiste. Chacune témoigne de l’importance accordée à la liberté de conscience, à la quête de la vérité, ainsi que l’engagement en faveur de l’humanité. Ces différentes familles, malgré leurs particularités, convergent vers un objectif commun : la promotion de l’humanisme.

Nous vous encourageons vivement à vous immerger dans ces familles maçonniques, à vous engager dans des échanges constructifs, et à jouer un rôle actif dans la création d’un monde plus unifié et illuminé. Votre contribution, quelle qu’elle soit, est précieuse pour porter haut les valeurs de fraternité et d »universalité.

Jacques, le Guide Prémium