Depuis des siècles, la franc-maçonnerie continue de fasciner et de susciter curiosité et interrogations. Originaire de Grande-Bretagne, elle s’est répandue en Europe continentale et dans le monde entier grâce à l’établissement de loges maçonniques, jouant un rôle clé dans l’élaboration de l’histoire et de la philosophie de cette ancienne institution. Les francs-maçons, venus de divers horizons, ont tissé un impressionnant réseau de solidarité et de réflexion, enraciné dans les idéaux des Lumières, le progrès de l’humanité et la liberté de conscience.

La franc-maçonnerie régulière, libérale et traditionnelle

Tower Bridge à Londres, là ou tout a commencé

Cet univers a évolué au fil du temps, donnant naissance à trois grands courants : la maçonnerie régulière, libérale et traditionnelle. Chaque courant offre une interprétation et une application particulières des principes maçonniques, tout en conservant des valeurs et des symboles communs.

C’est une histoire riche et complexe, jalonnée de personnalités influentes et d’événements majeurs, depuis les origines opératives jusqu’aux mouvements sociaux contemporains.

Les origines et fondements de la franc-maçonnerie

Ancrée dans le terreau de l’Europe, et plus précisément dans les îles britanniques entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie se constitue en une fraternité ancestrale. Elle tire ses origines des confréries médiévales de maçons, ces artisans bâtisseurs de cathédrales, réputés pour leurs secrets de métier et leurs cérémonies initiatiques. Avec le temps, ces assemblées opératives se sont élargies à des membres spéculatifs car issus notamment de la noblesse, du clergé ainsi que beaucoup de militaires, élargissant leur domaine de travail par des considérations philosophiques et sociales.

Symbolisant la naissance de la franc-maçonnerie moderne, la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA) a été fondée en 1717 par l’union de quatre loges londoniennes. Ce moment historique a marqué le début d’une expansion internationale, avec les principes maçonniques qui se sont adaptés et réinterprétés à travers les différents pays et continents. La propagation de la franc-maçonnerie a exercé une influence notable en Europe et dans les empires coloniaux, influençant ainsi les courants intellectuels et politiques de l’époque.

En France, l’impact de la franc-maçonnerie a été marqué par l’esprit des Lumières, adoptant la recherche de liberté, les droits humains et le progrès de l’humanité. Les loges maçonniques ont fréquemment joué un rôle central dans les mouvements sociopolitiques, notamment pendant la Révolution française, démontrant leur aptitude à s’adapter et à progresser avec la société.

Brève histoire de la franc-maçonnerie

L’Angleterre du début du XVIIIe siècle, marquée par d’importants changements culturels et sociaux, a été le berceau de la franc-maçonnerie spéculative. Issue des guildes de maçons libres, cette confrérie médiévale d’inspiration chrétienne s’est peu à peu ouverte à des membres de la noblesse, du clergé, de l’armée et de la bourgeoisie, transformant son objectif initial et donnant naissance à une nouvelle fraternité.

Le 24 juin 1717, jour emblématique de la Saint-Jean, est marqué par la fondation de la Grande Loge Unie d’Angleterre, considérée comme la pierre angulaire de la Grande Loge Mère d’Angleterre. Cette date représente le début d’une nouvelle ère pour la franc-maçonnerie, qui connaîtra rapidement un essor international, portée par des idéaux de tolérance, de fraternité et de recherche de la vérité.

La franc-maçonnerie a prospéré en France, se développant de manière autonome et accompagnant les grands défis sociaux. Des personnalités comme Blaise Diagne, éminent homme politique, maire de Dakar et premier député africain élu à la Chambre des députés française, témoignent de l’influence significative de la franc-maçonnerie qui s’est étendue bien au-delà de la métropole .

Les principes universels

La franc-maçonnerie repose sur des principes universels qui forment un fondement moral et éthique. Ces principes incluent la liberté absolue de conscience, la tolérance, la fraternité et le respect de la personne, visant tous à l’amélioration de l’humanité.

Elle défend le respect des lois et de l’autorité, encourageant ses membres à être des citoyens engagés et actifs pour le bien commun. La mise en valeur du travail, de l’éducation et de la solidarité constitue l’essence de ses préoccupations, jugées essentielles au progrès social.

Initialement, les loges et obédiences maçonniques, tout en préservant leur autonomie, partagent des valeurs universelles et œuvraient pour la gloire du Grand Architecte de l’Univers. Cette tradition, qui embrasse une variété de croyances, a évolué au cours des siècles pour respecter les convictions individuelles de chacun, y compris celles des athées et des agnostiques.

La franc-maçonnerie régulière

En 1929, la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA) a unilatéralement établi huit principes fondamentaux qui définissent ce qu’elle reconnaît comme la franc-maçonnerie régulière, posant ainsi les fondements de sa légitimité.

Une des conditions de cette régularité « anglo-saxonne » est la reconnaissance d’une seule obédience par pays, ce qui exclut donc toute affiliation avec d’autres, même si elles partagent ces mêmes principes.

Initialement, la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA) reconnaissait principalement les obédiences de tradition anglaise, présentes aux États-Unis, au Canada, en Australie, ainsi que dans les anciennes colonies du Commonwealth. Elle a ensuite progressivement étendu sa reconnaissance à des obédiences du monde entier.

En France, la Grande Loge Nationale Française (GLNF) représente exclusivement ce courant. Bien qu’elle soit à part dans le paysage maçonnique français et qu’elle entretient peu de relation avec les autres obédiences de France issues des courants traditionnels et libéraux, elle demeure très active et jouit d’une notable visibilité nationale.

La franc-maçonnerie régulière, parfois désignée comme « orthodoxe », se distingue par son adhésion stricte aux principes et pratiques traditionnels anglo-saxons. Ces derniers, vus comme les fondements de l’ordre maçonnique, sont énoncés dans deux documents historiques : les « Basic Principles » (1929) qui établissent les conditions de la régularité des obédiences amies, et les « Landmarks », qui comprennent trois règles fondamentales à observer : le monothéisme, soit une foi constante et inébranlable en Dieu ; la présence du « Volume de la Loi Sacrée » (la Bible) au sein de la loge ; et l’interdiction de toute discussion politique ou religieuse.

Ces directives assurent l’uniformité et l’intégrité de la pratique maçonnique – Régulière – à l’échelle internationale.

Exclusion des femmes en franc-maçonnerie régulière

Les loges qui se conforment à ces principes fondamentaux observent plusieurs critères clés. Ceux-ci incluent la croyance en un Être suprême (transcendance), l’interdiction de tout débat politique ou religieux en leur sein, et l’importance d’un livre de la loi sacrée (bible).

L’exclusion des femmes est également un principe, empêchant ainsi leur initiation et leur participation aux travaux. Ces éléments constituent le cadre opérationnel des francs-maçons réguliers, qui s’engagent à promouvoir des valeurs telles que la fraternité, la charité et la recherche de la vérité.

En France, la Grande Loge Nationale Française (GLNF) incarne cette tradition. Reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre, elle reflète l’engagement envers les traditions maçonniques et le respect des standards de régularité.

Définition et principes

La franc-maçonnerie régulière tire sa définition de l’adhésion à des principes fondamentaux établis au XVIIIe siècle par la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA). Ces principes incluent la croyance en un Être suprême révélé, qui est le Dieu chrétien, la présence systématique d’un Volume de la Loi Sacrée, qui est la Bible, dans chaque loge, et le respect des anciens devoirs et des Landmarks.

Cette forme de franc-maçonnerie se caractérise aussi par un engagement ferme envers la moralité, la légalité et l’éthique personnelle. Ses membres doivent être exemplaires, respecter les lois de leur pays et contribuer au bien-être de la société. La régularité maçonnique est également définie par des rituels particuliers et un système de grades hiérarchisés. Ces aspects constituent l’identité unique de la franc-maçonnerie régulière et la distinguent d’autres branches maçonniques.

Rapport à la religion et à la spiritualité

La franc-maçonnerie régulière entretient une relation complexe avec la religion et la spiritualité. Elle exige de ses membres la croyance en une puissance divine révélée, identifiée au Dieu chrétien. Cependant, cela ne limite pas la liberté de conscience des membres ni l’adhésion de membres de différentes croyances, qui sont unis sous des principes universels. La spiritualité est exprimée par des symboles et des rituels qui encouragent la méditation et la recherche de sens. Respectant la diversité des croyances, chaque membre est invité à poursuivre son chemin spirituel personnel. Afin de conserver l’harmonie et l’unité, les loges régulières évitent toute discussion politique, sociale ou religieuse lors des activités maçonniques.

Les obédiences reconnues par la Grande Loge Unie d’Angleterre

La Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA), considérée comme l’autorité de référence pour la régularité maçonnique, reconnaît certaines obédiences nationales comme étant « régulières » ou « reconnues ». Cette reconnaissance atteste de leur conformité aux traditions et principes établis, et garantit une réciprocité dans les relations internationales.

En France, la Grande Loge Nationale Française (GLNF) est l’unique obédience reconnue par la GLUA, une distinction qui met en lumière son engagement à maintenir les standards élevés de la franc-maçonnerie régulière et à promouvoir les valeurs universelles définies par la GLUA.

La franc-maçonnerie libérale

Caractérisée par une approche ouverte de la spiritualité, la franc-maçonnerie libérale offre une exploration étendue des croyances sans imposer de limites strictes. Cette branche privilégie la liberté de conscience et accueille une variété d’idéaux progressistes et humanistes.

Elle est dédiée à la promotion du dialogue et à la recherche personnelle de la vérité. Émergeant en réaction aux formes plus orthodoxes de la maçonnerie, elle puise ses origines dans les idéaux des Lumières tels que la liberté individuelle et la séparation de l’Église et de l’État.

Son rôle a été significatif dans le développement de la laïcité et la protection de la liberté de pensée. En France, le Grand Orient de France est représentatif de cette orientation libérale, favorisant l’accueil de diverses opinions sans imposer de croyance spécifique et s’engageant dans des débats sociaux et éthiques.

Liberté de conscience et laïcité

La franc-maçonnerie libérale place au centre la liberté de conscience, assurant à tous le droit de choisir leur voie spirituelle sans dogmatisme. Cette liberté se tisse étroitement avec la laïcité, qui établit une séparation entre la société civile et les influences religieuses.

La laïcité va au-delà de la simple séparation entre l’Église et l’État, en accueillant toutes les croyances, contribuant ainsi à la paix sociale et à l’harmonie entre les citoyens. Les loges libérales encouragent le dialogue et la réflexion sur une variété de sujets, tout en respectant la diversité des points de vue de leurs membres.

Les obédiences libérales et  la mixité

L’espace public, la foule.

Ouvertes et égalitaires, les obédiences libérales peuvent être mixtes, masculines ou féminines. Elles rejettent toute discrimination, favorisant l’égalité des sexes dans leurs activités. Leur particularité réside dans cette inclusivité qui assure une relation équitable entre hommes et femmes.

La Grande Loge Féminine de France n’initie que des femmes mais adhère aux principes de la franc-maçonnerie libérale, et ses loges peuvent accueillir des hommes lors de certaines séances. Des obédiences telles que le Droit Humain ou la Grande Loge Mixte de France incarnent cette vision de la mixité, partageant les rites entre tous les genres. La pratique mixte, considérée comme un atout, allie diversité et modernité.

En France, l’intérêt pour la mixité s’est fortement développé ces dernières années, avec de plus en plus de loges devenant mixtes ou ouvertes aux femmes, ce qui reflète la richesse de la diversité humaine.

La diversité des rituels

La franc-maçonnerie libérale se distingue par la richesse de ses pratiques et la valorisation de la diversité des rites. Cette ouverture permet aux obédiences et aux loges de proposer une gamme étendue de rituels, répondant ainsi mieux à diverses attentes.

Au sein de cette variété, des rites tels que le Rite Français, le Rite Écossais Ancien et Accepté, et le Rite Écossais Rectifié, coexistent de manière harmonieuse, contribuant à enrichir l’expérience maçonnique individuelle.

Cette diversité favorise l’exploration et l’approfondissement de la culture maçonnique pour les hommes et les femmes, tout en adhérant aux principes fondamentaux de la franc-maçonnerie.

La franc-maçonnerie traditionnelle

Parfois considérée comme « régulière », la franc-maçonnerie traditionnelle n’est pas reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA), même si elle adhère aussi aux Anciens Devoirs et aux Landmarks. Elle se distingue par une spiritualité plus prononcée. Cette forme de maçonnerie, qui se caractérise par un respect profond des traditions et une approche conservatrice, se démarque nettement du courant libéral.

Elle accorde une importance particulière à la perpétuation ininterrompue de ses traditions et connaissances depuis ses origines, considérées comme sacrées. La mise en valeur de l’expérience initiatique, vue comme un chemin vers la découverte personnelle et le développement moral et spirituel, est essentielle. Les loges traditionnelles pratiquent des rituels et utilisent un riche ensemble de symboles et d’allégories, interprétés au fil d’un enseignement progressif à dimension chrétienne et spirituel.

La franc-maçonnerie traditionnelle, un mouvement relativement récent dans le paysage maçonnique français, gagne en importance. Ce courant, composé de nombreuses obédiences, adhère rigoureusement à la lettre et parfois à l’esprit, aux Basic Principles de 1929 de la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA), restant ainsi fidèle aux racines anglo-saxonnes de la franc-maçonnerie.

Entre immanence et transcendance

Oscillant entre théisme et déisme, ce courant valorise la tradition de la franc-maçonnerie des origines et ses racines culturelles. Bien que non reconnue par la GLUA, principalement pour des raisons d’exclusivité territoriale, certaines obédiences pourraient prétendre à cette reconnaissance, tandis que d’autres ne le désirent pas.

En France, la franc-maçonnerie traditionnelle est bien représentée, tant par de grandes obédiences que par des groupes maçonniques plus modestes, rassemblant au total un nombre significatif de Frères.

La différence majeure entre la maçonnerie régulière et la traditionnelle réside dans la croyance en un dieu révélé, spécifiquement le dieu chrétien pour la première, et en un Être suprême ou Grand Architecte de l’Univers (G.A.D.L.U.) pour la seconde. Cette distinction est essentielle lors de votre engagement, il faut pouvoir choisir entre une franc-maçonnerie au dogme chrétien et une autre ouverte à divers dogmes, notamment juifs et musulmans.

Le respect des Anciens Devoirs

Au sein de la franc-maçonnerie traditionnelle, les Anciens Devoirs représentent un corpus de lois et de principes moraux fondamentaux. Ces règles, qui sont le pilier de la pratique maçonnique, sont scrupuleusement observées dans les loges traditionnelles. Hérités de la maçonnerie opérative, ces devoirs historiques ont été adaptés au fil du temps à la maçonnerie spéculative contemporaine.

Ils comprennent des valeurs telles que la fraternité, la charité, la vérité et l’honneur, qui guident les interactions entre les maçons ainsi que leur comportement en loge et dans la société. L’adhésion à ces devoirs est solennellement affirmée lors des cérémonies d’initiation, signifiant l’engagement de chaque nouveau membre envers la fraternité maçonnique.

La quête initiatique et spirituelle

La franc-maçonnerie traditionnelle est centrée sur une quête initiatique et spirituelle, considérée comme un parcours symbolique qui encourage le développement personnel et spirituel. Ce voyage est ponctué de rituels qui incitent à l’introspection et à la quête de la vérité, visant à la transformation de l’individu.

L’importance accordée à la croyance en un Être suprême, malgré les différentes interprétations possibles selon les loges, met en lumière la dimension spirituelle profonde de la pratique maçonnique traditionnelle.

Les différences avec les autres courants

Il existe de nombreux éléments qui différencient la franc-maçonnerie traditionnelle des autres courants maçonniques. Elle maintient notamment une séparation des sexes avec des loges exclusivement masculines, contrairement aux obédiences libérales qui sont féminines, masculines ou mixtes.

La référence en un Être suprême, souvent appelé le Grand Architecte de l’Univers, constitue aussi une différence marquée par rapport au courant libéral. De plus, caractérisée par une sélection minutieuse de ses membres, la franc-maçonnerie traditionnelle valorise la discrétion et une solide cohésion interne, tandis que les obédiences libérales s’orientent vers une ouverture et une inclusion accrues.

Les points communs et divergences entre les courants

La franc-maçonnerie, malgré sa très grande diversité, partage des valeurs universelles comme la fraternité, la recherche de la vérité, l’amélioration de soi et le progrès de l’humanité. Elle présente cependant d’importantes divergences, notamment en matière de spiritualité, de religion, ainsi que sur les questions de mixité et de genre.

Ces différences sont le reflet des contextes culturels et historiques propres à chaque obédience. La franc-maçonnerie libérale, qui prône la liberté de conscience, offre une approche de la spiritualité qui se distingue des mouvements plus traditionnels, souvent centrés sur la foi en un être suprême.

En ce qui concerne la mixité, les approches diffèrent : les obédiences libérales sont ouvertes aux femmes ou encouragent la mixité, alors que les obédiences traditionnelles et régulières maintiennent des loges exclusivement masculines. Ces écarts illustrent la variété d’interprétations des écrits maçonniques d’origines, ainsi que les différentes visions sociétales du genre et de l’égalité d’accès des femmes à l’initiation maçonnique.

Les valeurs universelles partagées

L’engagement maçonnique est ancré dans des valeurs universelles telles que l’humanisme, les droits de l’homme, et la fraternité. Ces principes fondamentaux favorisent l’amélioration personnelle et collective. Ils encouragent le développement personnel et se manifestent par des actions philanthropiques et d’entraide.

Ces valeurs renforcent la solidarité entre les membres et leur désir d’apporter une contribution positive au monde. Par ailleurs, la franc-maçonnerie cherche à propager ces idéaux au-delà de ses rangs, dans le but d’enrichir la société en promouvant la paix, la tolérance et la compréhension entre les personnes de cultures et de croyances diverses.

La question de la mixité et du genre

La question de la mixité en franc-maçonnerie suscite encore des débats. Des obédiences telles que le Droit Humain obédience mixte depuis son origine est en phase avec les réalités et la diversité contemporaines. En revanche, certaines loges maintiennent des activités séparées pour les hommes et les femmes, soutenant que cela conserve les traditions et crée un environnement favorable au développement spirituel, à l’abri des complexités du genre. L’admission des femmes au Grand Orient de France en 2010 constitue une avancée significative pour l’inclusion et l’égalité dans la franc-maçonnerie en France.

Divergences sur la spiritualité et la religion

La conception de la spiritualité diffère grandement au sein des différents courants maçonniques. Certains favorisent une perspective laïque qui encourage l’exploration personnelle plutôt que l’adhésion à des dogmes. D’autres courants intègrent des aspects déiste ou théistes, comme la foi en un Être suprême, tout en restant ouverts à une variété d’interprétations. Dans son ensemble, le mouvement promeut une approche personnelle et réfléchie de la spiritualité, respectueuse de la diversité des croyances de ses adhérents.

Troie chemins, une seule quête

La franc-maçonnerie se présente en trois grands courants, offrant chacun une perspective enrichissante sur la pensée et l’engagement. Elle se distingue par sa diversité, allant de la rigueur traditionnelle à la liberté de la maçonnerie libérale, sans oublier l’orthodoxie de la maçonnerie régulière.

Ce parcours initiatique propose à chacun une quête personnelle de sens. En dépit de leurs divergences, ces courants partagent des valeurs universelles de fraternité et de progrès. Nous vous convions à explorer ces chemins de sagesse, une opportunité de participer à l’édification d’un monde plus éclairé et harmonieux.

On ne peut se passer d’une méthode pour se mettre en quête de la vérité des choses. René Descartes

Jacques, Le Guide prémium