Être et ne pas paraître !

Comment suis-je devenu franc-maçon ?

Tout simplement en fréquentant dans ma vie profane des francs-maçons. C’est suite à nos discussions, nos échanges, que l’un d’eux m’a proposé de me parrainer. Me sentant près, j’ai fait ma demande. Je peux dire aujourd’hui, après 33 ans de présence, que j’ai fait le bon choix.

Le parrainage d’un ami

En effet, les valeurs morales et humanistes sont les bases de l’idéal maçonnique transmises par l’initiation.

Affirmer cela, c’est ne pas prendre en compte les divergences de vue de chacun. C’est pourquoi, je revendique le bien-fondé de ma réflexion sur l’idéal maçonnique transmise par l’initiation à l’origine, et  l’expérience initiatique avec le temps.

Ce temps nécessaire à une recherche intérieure par y parfaire une foi en un idéal, sans en occulter la raison. Il me semble que l’idéal maçonnique  par les valeurs qu’il véhicule ne peut décevoir quiconque: unité, universalisme, amélioration de la nature humaine, du rapport à l’autre, mais aussi savoir se situer dans un groupe en restant un homme simple avec une idée de développement personnel.  

Un long chemin

Mais que de chemins parcourus pour prétendre aujourd’hui que c’est le bon chemin, sans être dogmatique. 

Être et ne pas paraître 

La vie est parfois comme une initiation

Illustration d’un homme marchant sur le triangle de Penrose, concept surréaliste

Tout convaincu que je suis, la foi ne peut ignorer la raison. En effet, tout individu a un chemin de vie tracé. Ce qui signifie que la vie par elle-même est une initiation. Je ne pense pas différer des autres, si je dis que je comprends que la perfection réclame un dépassement de soi, une démarche individuelle non balisée, un regard sur soi, mais aussi l’obligation de se découvrir et de se livrer. Cette succession de pensées, d’interrogations peut paraître dépouillée de sens, de liens, voire empreinte d’incohérence.

Cependant lequel d’entre nous peut affirmer ne pas connaître le doute et donc de se remettre en cause en toutes circonstances. Je dois avouer qu’il m’a fallu du temps pour poursuivre le chemin maçonnique. Cela est dû, me semble-t-il, à un chemin de vie profane truffé d’embûches, qu’il me fallait aplanir avant de reprendre ma marche en avant.

Faire un arrêt pour bien comprendre la démarche maçonnique

J’avais besoin de marquer un temps d’arrêt, de faire une remise en questions, bien intégrer la démarche maçonnique, sans pour cela penser que j’étais dans une démarche de régression ou un sentiment d’échec.

Non, j’étais à la recherche d’une forme de sérénité, une harmonie avec moi-même, afin de repartir en avant. Je crois qu’il ne faut pas rater une étape dans la recherche de soi. Il faut prendre son temps. 

Alain

05/04/21